Les toulousaines
Permettre aux propriétaires de toulousaines de vendre leur bien immobilier est légitime, protéger notre patrimoine l’est tout autant. Des propriétaires et promoteurs négociaient il y a peu encore, pour bâtir les résidences sur la terre maraîchère des toulousaines, en sauvegardant l’existant. La mémoire restait présente et valorisait l’ensemble.

Aujourd’hui l’on rase même les plus belles. Comment les protéger ? Pour s’opposer à un projet de démolition ou de construction le délai de recours est très court : Deux mois à dater de l’affichage obligatoire. C’est dire qu’il faut être réactif, que nous avons besoin de vous pour nous informer, pour agir. A Borderouge, les plus nombreuses sont au nord, sur la rue Rostand, ou disséminées sur le terrain. La ferme Niboul appartient à la Ville, la Borde-Rouge qui a donné son nom au quartier, est sous notre surveillance. Elles sont bien plus nombreuses à Paléficat aux Trois Cocus et à Lalande. Mais lesquelles protéger ? Après avoir, en réunion à la Mairie des 3 Cocus, suggéré la médiation de l’architecte des monuments de France (sans réaction), il semble, à l’écoute d’un spécialiste reconnu du patrimoine, que l’approche par les monuments historiques soit plus adaptée (nous les contactons). Les 1ières toulousaines datent du XV et leur construction s’est poursuivi jusqu’au XIX toutes de briques ou en alternance de galets de Garonne. Avec elles, c’est l’histoire de l’habitat toulousain, des maraîchers, de la Violette sur la Grande Lande, qui s’en va.

Source : blog du comité de quartier de Borderouge